Le Diagnostic de Performance Énergétique (DPE) joue un rôle de plus en plus crucial dans les transactions immobilières en France.
Selon une analyse récente, publiée par PriceHubble le 8 août 2024, la performance énergétique d'un bien immobilier influence directement la marge de négociation lors de la vente.
En effet en 2024, la performance énergétique d’un bien immobilier joue un rôle décisif dans la détermination de son prix de vente, particulièrement dans un contexte où la conscience écologique et les coûts énergétiques sont des préoccupations majeures.
Chiffres clés en 2024 :
En 2024, environ 87 % des acheteurs prennent en compte le DPE lors de l'achat d'un bien immobilier. Les biens immobiliers classés A ou B voient leur valeur augmenter de 10 % à 15 % en moyenne par rapport aux biens classés D ou E. Inversement, les biens classés F ou G subissent une dévaluation de 5 % à 10 %.
Évolution en nette progression :
En 2020, seuls 65 % des acheteurs considéraient le DPE comme un facteur décisif. L'évolution des réglementations et l'accent mis sur la transition énergétique ont renforcé l'importance du DPE dans le processus de négociation.
Impact sur les maisons :
Les maisons individuelles, souvent énergétiquement plus coûteuses à entretenir, sont particulièrement affectées par une mauvaise note DPE. Par exemple, une maison classée F ou G peut entraîner une baisse de prix allant jusqu'à 15 %, surtout si des travaux importants de rénovation énergétique sont nécessaires.
Selon l'étude PriceHubble, en 2023, le taux de négociation médian pour les maisons classées B était de 5,7%, tandis que pour les maisons classées G, il était à 8,4%.
Impact sur les appartements :
Pour les appartements, l'impact est également significatif, mais légèrement moindre. Un appartement classé F ou G peut voir son prix diminuer de 5 % à 8 %.
Cependant, dans les zones où la demande est très forte, comme les grandes villes ou les zones littorales, l'impact peut être atténué.
Selon l'étude PriceHubble, en 2023, le taux de négociation médian pour les appartements classées B était de 6,2 %, tandis que pour les appartements classées G, il était à 8,5%.
Chiffres clés :
Les biens immobiliers en classe D ou E sont en moyenne vendus 7 % en dessous de leur valeur estimée, tandis que ceux classés A ou B peuvent se vendre jusqu'à 10 % au-dessus du prix moyen du marché.
Évolution :
En 2024, les régions où l'immobilier est très demandé, comme l'Île-de-France ou la région PACA, montrent une résilience face à une mauvaise performance énergétique, bien que les négociations restent plus intenses pour les biens mal classés.
Cependant, dans les régions moins tendues, comme la Bretagne ou la Normandie, un DPE médiocre peut entraîner des réductions de prix significatives.
Chiffres clés :
Dans les régions rurales, un bien avec un mauvais DPE peut être négocié jusqu'à 20 % en dessous de sa valeur initiale, tandis que dans les grandes métropoles, cette baisse est généralement limitée à 5 % à 10 %.
Pour les propriétaires souhaitant vendre ou rénover leur bien, il est fortement recommandé d'investir dans des améliorations de la performance énergétique avant la mise en vente. Non seulement cela peut réduire la marge de négociation, mais cela peut aussi permettre d'augmenter le prix de vente potentiel.
Chiffres clés :
Investir dans l'isolation thermique ou le remplacement du système de chauffage peut améliorer la note DPE d'un bien, augmentant ainsi sa valeur de 5 % à 15 %, en fonction de l'ampleur des travaux réalisés et en fonction des régions.
Le DPE est devenu un critère incontournable dans la négociation immobilière, influençant de manière significative la valeur des biens. Que ce soit pour une maison ou un appartement, améliorer la performance énergétique avant la vente est une stratégie rentable.
En 2024, ce paramètre ne peut plus être ignoré si vous souhaitez maximiser la valeur de votre bien immobilier.
Pour plus d’informations sur l'importance du DPE et son impact sur les prix, vous pouvez consulter l'article complet sur le site de PriceHubble.
Source : Etude publiée par PriceHubble le 8 août 2024
Notre bonus : Quel budget pour les travaux de rénovation énergétique à prévoir ?
En 2024, la dépense moyenne des ménages français pour les travaux de rénovation énergétique se situe entre 15 000 et 25 000 euros.
Cette fourchette inclut des interventions telles que l'isolation thermique (des murs, des combles, ou des fenêtres), le remplacement du système de chauffage, et l'installation de dispositifs de production d'énergie renouvelable, comme les panneaux solaires.
Ces travaux sont souvent encouragés par des aides et subventions telles que MaPrimeRénov' ou les Certificats d'Économies d'Énergie (CEE), qui permettent de réduire le coût pour les ménages.